No man\'s land

Et bien voilà, on y est. Le premier scénario Ambush avec les figs 28mm. Franchement, c'est que du bonheur.

St Mick sanglant.

 Fin juin 1944. La division de votre groupe avance avec précaution à travers le bocage normand. Plus tôt dans la journée, un autre groupe a été envoyé pour prendre une route latérale vers St Michaux qui, sous contrôle Allié, pourrait être utilisée pour les communications au sol entre les forces Britanniques qui avancent à l'est et les forces US à l'ouest. Malheureusement, le premier groupe a été forcé de retraiter sous un tir nourri de snipers dans les positions Allemandes. Cet après-midi, votre groupe plus expérimenté reçoit l'ordre de tenter la même mission : établir le contrôle de la route de St Michaux.

[Vous avez besoin de 13 Points de Victoire pour gagner cette mission. La mission peut se terminer de deux façons.

1. Au moins un soldat US actif se trouve dans l'hex de bâtiment T-8, au moins un soldat US dans les hexs de bâtiment K-13 et L-13, et au moins un soldat US actif dans n'importe quel hex dans les hauteurs du coin sud est de la carte (défini par le changement de hauteur entre Q-19 et Y-13) d'où il peut voir tous les hexs de route de la carte. Aucun soldat Allemand actif ne soit se trouver sur la carte. Si la mission se termine de cette façon, vous avez atteint votre objectif et vous gagnez 4 Points de Victoire supplémentaires.

2. Tous les soldats US actifs sont sortis de la carte par les hexs A-1 à J-1 inclus.

            A la fin de la mission, additionnez vos Points de Victoire pour savoir si vous avez gagné ou non. Les pertes de PV pour les soldats immobilisés peuvent être évitées en les faisant sortir de la carte entre  A-1 et J-1 inclus, ou, si la mission se termine de la première façon, en les déplaçant dans n'importe quel hex de bâtiment.

            Les autres gains de Points de Victoire seront révélés au cours de la mission.]

Le sergent Smith est envoyé en avant avec son groupe, composé du caporal Johnson, du private 1st class Williams, et des Privates Jones, Brown, Davis, Miller et Anderson.

Le bocage est propice aux embuscades, Smith décide de faire 2 groupes, et de progresser à l'abri des arbres de part et d'autre d'une petite rivière peu profonde.

Il part à l'ouest avec Jones, Brown et Miller (groupe A), et laisse le caporal à l'est avec Williams et sa BAR, Anderson et Davis, qui porte une Thompson.(groupe B)

La progression se fait sans encombre jusqu'au moment où le groupe de Johnson tombe sur 3 allemands camouflés dans les bois ; un soldat au Nord –Est, un sniper au Sud et leur officier entre les 2.

[round 1] Ils sont tout près, Johnson essaye de réagir rapidement, mais c'est le groupe du sergent qui ouvre les hostilités ; Brown, du groupe A posté en face, envoie ad patres l'officier allemand d'un tir miraculeux à longue portée. Miller essaye de faire de même sur le sniper, sans résultat. Ce dernier, à la vue de son officier à terre, préfère rester coucher. Le soldat allemand, tire sans effet et se plaque au sol.

Le groupe du sergent franchit la route pour se réfugier dans la ligne d'arbres, au sud. Miller, trop lent, reste en position de couverture.

Le groupe B progresse quant à lui, à couvert des arbres et se rapproche des allemands. Seul Anderson reste en arrière, le nez en l'air, toujours inconscient de ce qui se passe. Le sniper voit ici une opportunité de venger son officier ; il épaule son Kar 98 à lunette, et tire. La balle vient se loger dans un tronc d'arbre, à quelques centimètres de la tête d'Anderson.

De son côté, le soldat n'a pas de cible et reste allongé.

[round 2] Miller a repéré le sniper et fait deux tirs instinctifs ; un seul suffit pour le mettre hors de combat.

Il reste le soldat, caché dans le bois. Davis sort de sa cachette et court à découvert. Le caporal lui donne l'ordre de foncer à l'assaut. Il attaque au corps à corps et met hors de combat le soldat encore allongé. Les menaces sont éliminées. Mais non, pas encore ; à peine en a-t-il terminé avec le dernier qu'il aperçoit deux autres allemands au sud, le long de la route.

Il fait signe à Williams qui ouvre aussitôt le feu avec sa BAR ; il en touche un à la tête, mais comble de malchance, son casque le protège et il se jette à terre en proie à la panique. Non content du résultat, le cpl Johnson lui ordonne de recommencer, sans résultat.

Sous ce déluge de feu, voyant son camarade en panique, le 2^ème soldat se lève aussitôt les mains en l'air en criant : « Nicht schießen ! »

De son côté, le sergent continue de progresser avec Jones et Brown, sans rencontrer d'oppositions. Soudain, Smith fait signe à ses hommes de ne plus bouger. Il distingue quelqu'un un peu plus loin, au pied d'un arbre. Il semble être inanimé et porte une tenue US.  Ils approchent prudemment et découvre un soldat grièvement blessé, mais qui peut encore parler. Il faisait partie du groupe de reconnaissance précédent, ils semblent qu'ils aient été bien malmenés. L'homme tend 2 chargeurs de thompson et une grenade au sergent et dit : « prenez ça, faut qu'ils dérouillent…j'ai perdu ma mitraillette un peu plus loin, par là. Faites gaffe. ». Le sergent ordonne à Brown de prendre soin de lui.

A l'Est, le caporal et ses hommes avancent vers le sud pour s'occuper des 2 derniers allemands. Au passage, ils fouillent les dépouilles des allemands refroidies et récupèrent leurs armes. Anderson trouve même un luger sur la dépouille de l'officier ; prise de guerre. Alors qu'il laissait éclater sa joie, un vacarme assourdissant arriva du Sud. Pris de panique, Davis, Miller et Anderson se jettent au sol, les mains sur la tête. En effet, un avion anglais venait à l'instant de s'écraser au sud de la route; une épaisse  fumée montait vers le ciel. Impossible de savoir si le pilote est encore en vie.

Williams profite de cette diversion pour foncer à découvert vers les deux allemands restants. Il les rejoint, attaque le soldat au sol et le blesse avant de le capturer. Belle prise, les deux hommes sont désormais maitrisés.

Le caporal récupère le fusil et le luger du sniper et rassemble ses hommes autour des prisonniers.

Le sergent, accompagné de Jones, Brown et du blessé, continue sa progression. Il retrouve la thompson et la donne à Miller qui vient de les rejoindre. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Et ça ne tarde pas. Alors qu'il progresse vers la maison à l'Est, Smith, toujours aux aguets, aperçoit 2 soldats par la fenêtre

Ils ne les ont pas encore vu, mais ça risque de se gâter si il n'agit pas rapidement ; voyant qu'aucun de ses hommes n'a perçu le danger, il se lève d'un bond et fonce vers la maison ; il enfonce la porte dans son élan et vide son chargeur de thompson sur les deux snipers.

Le premier est tué net et le deuxième est hors de combat.

Le reste du groupe entre à la suite du sergent et trouve les deux soldats baignant dans une marre de sang. Le marine blessé est installé dans un coin, son état est stabilisé ; il s'en sortira.

Smith déploie ses hommes dans la maison et contrôle les alentours.

Tout est calme, mais la mission n'est pas finie. Il y a une cabane à contrôler, monter sur les hauteurs de la colline et voir si le malheureux pilote à survécu au crash.

C'est un travail pour Johnson et son équipe. Le caporal laisse les prisonniers au soin d'Anderson et se dirige avec Williams et Davis vers une vieille cabane, susceptible d'abriter des ennemis.

Il déploie ses hommes et s'apprêtent à entrer en force lorsque soudain, BAOUM !! la carcasse de l'avion explose littéralement, ne laissant pas un seul morceau plus gros qu'une pièce de 1$. Les chances de retrouver le pilote vivant viennent de s'envoler.

Restons concentré ; Johnson et Davis entrent l'arme au poing dans la cabane, couvert par Williams et sa BAR. Vide, personne à la maison.

Anderson y conduit les prisonniers pendant que Johnson, Williams et Davis repartent vers le Sud.

Ils prennent position sur les hauteurs et font signe au sergent : plus de danger, mission accomplie.

Calcul des points de victoires:

Allemands hors de combat: 8PV

Mission terminée #1: 4PV

blessé sauvé: 3PV

Total: 15 PV

Il en fallait 13; à suivre.